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Dans le billet N'ÉSt-il pas temps de passer à autre chose? le document en annexe sur l'enseignement agricole est daté de 1999.
A cette époque durant laquelle je tentais d'alerter sur la dangerosité de ce système d'éducation pour la république via la pédagogie par objectifs, j'avais rencontré Catherine Kintzler chez elle pour en discuter car elle avait rédigé des contributions à ce sujet.
A la fin de notre entretien, elle m'avait remis plusieurs écrits dont Des mœurs si féroces et des cœurs si tendres. Le paradoxe du prochain et le paradoxe du citoyen paru dans Marianne de novembre 1997, ainsi que Qui a peur des humanités? et La parité, obstacle à l'égalité que vous pouvez consulter en annexe CK ou retrouver sur le site de l'auteur.
Auteur sans e.
En plein débat sur l'égalité salariale entre les femmes et les hommes, cet article nous renvoie à la pertinence de le situer correctement si nous ne voulons pas tomber dans la confusion des concepts qui le dénatureraient car Catherine Kintzler s'interrogeait déjà sur l’appellation féminisée d'assassin, de tyran et de despote et sur celle masculinisée de sentinelle, de victime ou de personne.
Pour ma part, dans ce registre de l'inepte féminisation des mots, j'attends toujours la féminisation de Juge et de Maître pour un avocat qui remonte à une tradition apparue lors des débuts de ce métier lorsque les avocats étaient des clercs laïcs et qu'on les appelait "Maître" par rapport à ce statut et qu'il n'existait pas de féminin à ce titre.
À cette époque, les femmes ne pouvaient pratiquer une telle profession, la version féminine n'était pas donnée.
Pas de féminin à ce titre, quelle horreur!
Madame Schiappa doit se saisir urgemment de cette transgression à l'égalité faite aux femmes, à fortiori dans une profession où les hommes, las de porter la culotte, portent des robes.
Comme j'ai lu que chef se déclinait au féminin par cheffe, le ridicule en la matière ne tuant pas, on peut s'attendre au pire car les femmes avocats ne peuvent pas se faire appeler maîtresse comme celle de l'école et encore moins maîtresse dont le pendant est l'amant.
Et pourtant, pour que cette réforme langagière cruciale pour l'avenir de l'humanité soit complète, et pour ne pas être poursuivi pour crime d'inégalité, il faudra bien trouver le féminin de maître qui siéra aux dames de cette profession.
Pour rappel, ce qui définit la démocratie interne dans la gestion des entreprise de l'ÉS est le principe un homme/une voix et, comme les femmes sont des hommes comme les autres, pas besoin de dire une femme/une voix.
A ce principe d'égalité, j'avais ajouté dans un billet, un homme/un même temps de parole, ce qui est loin d'être appliqué dans les entreprises de l'ÉS, tant par les hommes que par les femmes qui n'ont pas rompu avec le MFH.

Annexe CK CK.pdf

Écrit après: après ne pas avoir répondu à 3 mails, une personne de l'association pour l'auto gestion que j'avais pourtant recommandée dans ce billet m'a dit, entre autres incongruités, que l'ÉS c'était flou et que l'on ne pouvait pas la promotionner en écrivant quelques billets pas an.
Voir ici les quelques billets par an plus ceux-ci sans oublier les 2 associations Le PES (10 ans d'activité) et PROCÉS (5 ans d'activité) que j'ai créées pour le développement et la promotion de l'ÉS.
Quand même.
De plus, je conseille à cette personne qui ne peut trouver puisqu'elle ne cherche pas, de lire cette définition on ne peut plus claire de l'ÉS et particulièrement la manière d'y arriver à la fin, ce que j'appelle le management participatif 3CA que je pratique depuis de longues années.