radars tourelles.jpg, nov. 2019
Selon un rapport de la Cour des Comptes, les infractions routières en 2017 ont généré 1,97 milliard d’euros de recettes dont environ 1 attribué aux seuls radars.
Ni le mouvement des gilets jaunes issue d'une crise du libéralisme économique qui a fait 11 morts en 2018 dont Denis David auquel des GJ ont rendu hommage ce vendredi de Toussaint sur le giratoire de Bompas où il a été tué par un poids lourd comme relaté dans mon billet Alea Jacta ESt, ni la dégradation des nombreux radars qui exprimait un refus vis à vis de ce coup de force/racket d’État permanent ainsi que la limitation à 80 km/h, ni les virulentes contestations de 2 associations d'automobilistes dont je fais partie envers ces mesures répressives et non à visée préventive, n'ont stoppé ce matraquage fiscal qui n'a rien à voir avec la sécurité routière mais qui procède plutôt à son insécurité.
Et nous assistons impuissants à l'installation des radars tourelles perchés à 4 mètres de hauteur qui vont encore plus fliquer les usagers de la route avec la possibilité de réprimer d'autres infractions que le non respect des limitations de vitesse.
Des radars nouvelle génération financés par les contribuables que la majorité refuse (le peuple souverain???), pour lesquels les élus locaux n'ont pas voix au chapitre et qui n'endigueront pas la violence routière particulièrement préoccupante à Avignon et dans sa périphérie mais qui auront plutôt tendance à exacerber celle des nouvelles générations comme je l'indique dans mon billet Des règlÉS à l'anomie libérale.
Encore une fois, la seule logique financière du libéralisme économique prime sur toute autre considération sociale exprimée par les citoyens soucieux d’intérêt général.

Une logique mortifère que seule l'ÉS en tant qu'alternative peut enrayer et endiguer.

Si, si!