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Après la crise de la politique libérale du gouvernement aux ordres du Président Macron, appelée d'une façon erronée crise des gilets jaunes, celui-ci continue la même politique en engageant les réformes dont le pays a besoin pour répondre aux canons libéraux de l'économie.
A force de faire la même chose dans ce domaine, il est inutile de se questionner quant à la désaffection du politique et au taux d'abstention aux élections qui grimpe d'année en année.
Car à chacune de ces réformes comme celles qui se profilent par décret actuellement, retraite et assurance chômage, c'est toujours d'une régression des droits et acquis sociaux qu'il s'agit.
Le patronat quant à lui ronchonne pour la forme soucieux que l’État à son service ne l’empêche pas de précariser les salariés avec des contrats courts qu'il dénomme pudiquement variables d'ajustement.
Car les libéraux de droite, de gauche, et de droite et de gauche, du ni ni ou du en même temps, mais tous aux ordres du capital et de ses actionnaires de plus en plus avides sur les retours de plus-values d'actions n'ont pas d'autres solutions que de rogner toujours un peu plus sur les services publics et la protection sociale pour que perdure le bon fonctionnement du logiciel libéral.
L'autre matin sur un plateau télé, JC. Mailly, ancien premier secrétaire du syndicat Force Ouvrière et copain de Macron à qui l'on posait la question avec insistance de savoir ce qu'il ferait pour solutionner les 35 milliards de déficit de l'UNÉDIC est resté sans réponse, à tel point que tous les présents sur le plateau en était gêné pour lui.
Ce qui n'a pourtant rien d’étonnant puisque ces syndicats co-gestionnaires de l'ordre libéral n'ont pas plus de solutions que ceux qui gouvernent puisqu'ils s'inscrivent, eux aussi, dans le meilleur fonctionnement du logiciel qui soit.
Et Laurent Berger, numéro 1 du syndicat réformiste, donc régressif, de crier à l'injustice de la réforme de l'assurance chômage.
Des syndicats qui n'ont jamais promu et développé la seule vraie réforme qui vaille, à savoir changer le disque dur que seule l'ÉS en tant qu'alternative est en mesure de faire.
Ni aucun parti ou mouvement politique d'ailleurs.

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