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A la fin de mon dernier billet je faisais allusion à la possibilité d’un autre monde, ce que j’ai toujours allégé avec L’AlternativÉS bien avant la création de LFI.

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Un slogan de ralliement des altermondialistes emprunté au titre du livre de Susan George qui annonçait par voie d’affiches la candidature de JLM à l’élection présidentielle.
D’abord, n’importe quel stagiaire en politologie appliquée aurait dit que pour être crédible la NUPÉS aurait dû être réalisée avant la présidentielle ce qui m’a interpellé mais pas surpris comme des millions d’électeurs.
Ensuite, dans cet acronyme résonnait celui du PES (Pôle de l’Economie Solidaire) l’association que j’ai créée et dirigée pour promouvoir et développer L’AlternativÉS et son projet de transformation sociale.
Était-ce enfin le grand jour à défaut du grand soir de l’économie sociale?
Que nenni!
Le É est la première lettre d’écologie et non celui d’économie.
Mais tout s’explique lorsque l’on parcours le volet thématique de l’avenir en commun pour constater que l’économie sociale est traitée comme un volet du modèle économique dominant de marché et non comme une alternative au capitalisme.
Même chose pour la laïcité qui est traitée comme un volet du vivre ensemble alors qu’elle a été conceptualisée comme socle de la concorde civile entre ceux qui croient et ceux qui ne croient pas mais où aucun ne doit imposer à l’autre ses convictions religieuses dans l’espace public, rien que dans l’espace public mais dans tout l’espace public dont la rue fait partie.
Autrement dit, la stricte neutralité étant le corollaire de la laïcité, dans tous les espaces publics pour les agents comme pour les usagers, les croyants ne doivent pas pouvoir être reconnus par un quelconque signe d’appartenance religieuse par les non croyants.
On en est loin, très loin et nous sommes plutôt proches, très proches des accommodements qui n’ont de raisonnables que l’adjectif pour les amphibologues de tout poil.
Pour y parvenir il aurait fallu amender la loi de 1905 ce qui n’a pas eu lieu et qui fait que la laïcité aujourd’hui n’est plus qu’un vœu pieux, ce qui est un comble, voire un idéal fantasmatique.
Quant au passage de la 5ème à la 6ème république, comme la NUPÉS a loupé le train du présidentialisme qui aurait pu engager les articles 11, 89 sans oublier l’article 60 de la constitution pour y parvenir, il semble totalement improbable d’y accéder sur proposition d’un premier ministre hologrammatique doté d’une majorité hétéroclite qui ne tiendrait assurément pas un quinquennat.
Une toute petite partie du peuple souverain décidera les 12 et 19 juin prochains de la poursuite de la déliquescence politique et socio-économique de la société française face aux coups de boutoir libéraux.

Écrit après: d’aucuns dont un ami professeur de technologie retraité me feraient remarquer que je n’écris rien sur l’écologie, ce que j’ai fait longuement et fréquemment dans des billets antérieurs dans lesquels je dénonçais l’écologie politique comme une fumisterie et comme un concept abscons.
A cette époque j’étais proche des orientations d’Alain Lipietz et des initiatives prises par Guy Hascoët secrétaire d’état à l’économie solidaire puisque l’association Le PES avait été agréé dans le cadre de l’appel à projets qu’il avait mis en place en 2002.
A cette occasion, j’avais rencontré et échangé avec les deux.
Abscons car, que dirait-on si l’on parlait d’anatomie politique?
Conséquemment, l’écologie en tant que champ de la biologie ne peut pas être un projet politique pris isolément d’un système de production, d’échanges et de consommation, en l’occurrence le capitalisme et les ravages écologiques et environnementaux qu’il génère et que seule L’AlternativÉS peut remplacer.
D’ailleurs, depuis la fondation du parti Les Verts en 1982 ceux qui voulaient faire de la politique autrement, ont érigé en posture le flingage permanent contre les leaders qu’ils élisent pour les représenter ce qui explique sans doute les scores calamiteux qu’ils font depuis 40 ans aux élections présidentielles avec cependant un meilleur score aux élections européennes comme en 2019 (13,5%) en notant que c’est lors de ce scrutin que l’on observe les plus forts taux d’abstention.
Bien entendu j’aurais bien d’autres arguments à développer mais un billet n’est pas le cadre pour le faire.
Pour ceux qui veulent en savoir plus sur ce sujet c’est ici.

Écrit après l’écrit d’après: le dernier flingué est Yannick Jadot descendu par la toujours souriante mais redoutable Sandrine Rousseau et ses soutiens.
Ces flingages récurrents de la part de gens qui ont fait et qui font encore de la politique pire que les autres m’ont remémoré que je m’étais éloigné des Verts à cause de leur attitude quasi sectaire comme un de leurs élus à qui je présentais mon projet ODES (Office pour le Développement de l’Économie Solidaire qui deviendra Le PES) qui m’avait dit que j’avais frappé à la bonne porte et qu’ici j’étais chez les Verts.