Complément au billet FunÉSte anniversaire .
janvier 2018 (3)
18.01.2018
Des compèrÉS coopèrent à Compeyre.
18.01.2018.
Pour ceux ceux qui ont pu penser que l'ÉS n'existait plus à la lecture de mon précédent billet, je précise que j'évoquais l'impossibilité de mettre en place le projet politique consubstantiel à l'ÉS en tant qu'alternative et pas les milliers de projets qui la font vivre ainsi que les millions de personnes qui en vivent, la preuve dans ce billet.
08.01.2018
FunÉSte anniversaire.
08.01.2018.
Le 8 janvier 2015, j'ai écrit le billet Un jour dans dix mille ans...
Trois ans après je rédige celui-ci, forcément réactionnaire*, en pensant à mon ami Bernard Maris et en hommage à tous les assassinés de la parole, de l'écriture et du dessin.
Qu'est-ce qui a changé depuis 3 ans pour ceux de Charlie?
Rien et/ou tout comme ils le racontent dans le numéro 1328 produit dans une boite de conserve.
Le fascisme ce n'est pas empêcher de dire mais c'est obliger de dire.
Un qui s'y connaissait en la matière disait: "Lorsque les mots auront perdu leur sens nous aurons gagné".
J'ajoute: "Quand nous n'oseront plus écrire certains mots ou dire certaines choses, ils auront gagné".
Lorsqu'on s'auto censure comme je le fais, n'est-ce pas la preuve qu'ils sont en train de gagner, voire qu'ils ont déjà gagné?
Être libre, c'est vivre libre dans un état libre avec une raison émancipée et rebelle à toute forme extérieure d'autorité, surtout religieuse mais, pour être légitime et atteindre la liberté, l'objet politique doit rompre avec le modèle du sacré, ce qui n'est pas le cas dans notre république.
Cependant, dans cet esprit de rupture, la république ne peut vivre sans le respect des lois (textes, règlements, circulaires, décrets) qui régissent la vie collective et ceux qui ont un mandat (rémunéré ou bénévole) pour les faire respecter, lorsqu'ils font preuve d'impéritie dans leur fonction, ont une totale responsabilité quand une autre loi ou son esprit se substitue aux lois républicaines, à fortiori lorsqu'elle est d'essence divine.
Ce respect vaut pour la loi relative à la liberté d'expression ou pour n'importe quelle autre loi dont prioritairement celle qui encadre la laïcité qui devrait imposer la neutralité pour tous et partout, prioritairement dans les bâtiments publics et la rue, espaces publics privilégiés.
Mais, dans ce domaine aussi, notre république n'est pas encore complètement laïque.
Loin s'en faut.