La valse.jpeg, mai 2020
Tout le monde sait que depuis Maastricht, pour satisfaire aux célèbres critères, les politiques libérales de droite comme de gauche démantèlent les services publics dont celui de la santé et particulièrement dans l'hôpital public en réduisant les moyens humains et matériels notamment en terme de lits de réanimation (voir les mouvements de grève des urgentistes, des médecins, des infirmières et des aides soignants).
La gestion française du défi sanitaire à relever face à ce virus est une gestion de la pénurie et de l'insuffisance pour les lits de réanimation, les tests et les masques.
Pour le relever, Monsieur 3 K (KoiKilenKoute) a décidé seul avec quelques conseillers et sans consulter un parlement aux ordres et soumis d’enfermer les français comme décrit dans mon précédent billet.
Première peine: nous avons dû nous protéger contre cette saloperie de virus meurtrier surtout pour nos ainés (voir les revendications dans les EHPAD depuis de nombreuses années).
Deuxième peine: comme les entreprises ont cessé leur activité, les salariés au chômage partiel et souvent définitif pour les CDD et les intérimaires, Monsieur 3K a décidé de prendre en charge les salaires avec l'argent des contribuables tandis les actionnaires continuaient à percevoir leurs plus-value d'actions.
Troisième peine: nous avons dû subir cet enfermement policier et militaire anti démocratique insupportable à tous égards.
Quatrième peine: pour renflouer le formidable déficit des finances publiques pompées sur le travail, Monsieur 3K demande à ces derniers de travailler un peu plus pour rembourser la future dette publique faramineuse qui n'est pas prête de décroitre et que nous laissons aux générations futures, une dette durable en quelque sorte.
Une valse à 4 peines pour les autres et pour les uns, une auto satisfaction car ils clament haut et fort que le très con finement à sauvé 60.000 vies (???) et que nous possédons le meilleur système de santé au monde puisque qu'ils font beaucoup avec peu, autrement dit qu'ils appliquent avec zèle les critères maastrichiens dont le fameux concept de productivité.

Une valse funèbre que nous n'aurions pas dansée dans le monde de L'AlternativÉS dans lequel les finances publiques reposant sur une fiscalité différente et plus juste auraient été utilisées pour des services publics gérés par une puissance publique au service des besoins des citoyens et où les entreprises sans actionnaires n'auraient pas eu besoin de délocaliser leurs productions pour répondre à des besoins locaux en créant des emplois de proximité.