07EF1060-7CCA-4F64-8981-3B0A419924ED.jpeg, mai 2021
Il y a fort longtemps, j'ai travaillé sur une sortie du circuit économique visant à briser la croyance du développement économique indispensable à la croissance en prenant pour exemple le cas des 9 points que beaucoup d’entre nous connaissent.
Pour cette recherche je m'étais inspiré des travaux de l'école de Palo Alto, notamment sur un livre Changements, paradoxes et psychothérapie, et je m'essayais à l'approche paradoxale.
C'était le bon temps de l'espérance en un monde ou l'on parlait de vivre sur 3 ha suivant les expériences du CIEPAD à Viols-le-Fort, une expérience que nous avons réalisé à Saint-Rome-de-Tarn sans succès car le marché a été le plus fort mais aussi parce que certains d’entre nous n’avaient pas su ou pas voulu relier sur le territoire les multiples micro projets en un projet collectif solidaire qui nous aurait rendu plus solides et qui aurait été peut-être plus accepté par les acteurs économiques et politiques locaux ainsi que par les habitants.
J'ai sans doute été un coordonnateur/animateur défaillant pour mener à bien un tel projet in solidum pour le tout, donc pour nous tous.

121992F1-C87D-4589-8CC3-634E96A44BAF.png, mai 2021
Tout comme la solution de cette énigme impose de sortir du carré, s'échapper du schéma du circuit économique et briser le cercle de la croyance dans le développement économique pour une croissance illimitée illusoire, impose de sortir de ce cercle, ce que j’appelle changer le disque dur avec comme solution l’AlternativÉS qui ne repose pas sur la rareté, fondement de la théorie économique libérale, mais sur la frugalité intelligente donc raisonnable qui n'a rien a voir avec le concept ambigu de décroissance que je n'ai jamais employé pour des raisons expliquées dans d'autres billets et encore moins avec la théorie hiérarchique dépassée des besoins élémentaires de Maslow.
Mais je ne me fais aucune illusion sur la réception et la compréhension de ma promotion de l'AlternativÉS de la part des jeunes adultes à fortiori pour nos petits enfants numérisés dans une quête insatiable imposée d'objets de consommation la plupart du temps inutiles au sens d'une frugalité raisonnée.
Le capitalisme c'est le jeu, prioritairement d'argent et de guerre, qu'il se complait à reproduire et à vendre via les applications, les consoles, et tous les écrans du numérique avec le soutien objectif de leurs concepteurs par ailleurs contempteurs des valeurs et des principes humanistes.
L'argent et le jeu roi pour des enfants roi, loin de l'argent républicain comme simple moyen d'échange pour des enfants républicains.
Une posture démontrée dans l’étude du très libéral Think Tank Fondapol dirigé par Dominique Reynié, sur la droitisation de la société française, particulièrement chez les jeunes qui confirme une tendance vers l’individualisme méthodologique fondement du libéralisme économique et le formidable retour sur les dividendes d’actions en bourse 2020 sans oublier l’essor inexorable des fantastiques profits des G.A.F.A.M dont on peut attendre l’effet de percolation ou fameux trikle down effect pendant encore quelques siècles.
Des dividendes d'actions qui n'existent pas dans les entreprises de l'ÉS qui ne peuvent pas devenir des monstres entrepreneuriaux puisque qu'elles doivent se multiplier plutôt que grossir.
Preuve s’il le fallait que le cycle de production, cœur du circuit économique libéral, n’est pas prêt de se gripper et qu’il continuera inlassablement de tourner tant que L’AlternativÉS ne se substituera pas à sa pignonnerie d’entraînement.
Dans le tohu-bohu de la pensée unique libérale, nous n'entendons même plus les économistes hétérodoxes keynésiens bon teint qui n'ont jamais remis en cause le fonctionnement du circuit économique mais seulement de l'huile dans ses rouages, qui ont disparu et se taisent.
Peut-être que comme moi, ils ne font plus qu'écrire....