hippocrate-était-un-médecin-du-grec-ancien-et-celui-de-la-plupart-de-p-36688470.jpg, déc. 2020
Ouf, je suis rassuré, le Conseil l'Ordre des médecins, organisme de droit privé ne fait pas partie des structures l'ÉS.
Pourquoi ce soulagement?
Parce que j'ai eu récemment un bref contact avec cet organisme suite à un problème avec mon médecin traitant qui, à mon humble avis, n'a pas respecté le serment qu'il a prêté mais aussi parce que depuis quelque temps le CO porte plainte contre certains de ses membres pour manquement à la déontologie médicale voire pour charlatanisme et complotisme, notamment les Pr Raoult, Péronne, Joyeux et Delépine qui contre attaquent en déposant à leur tour plainte contre cet ordre, ce qui fait un peu désordre.
Donc, naturellement, je me suis intéressé à cet ordre.
Sans remonter à sa création pendant le gouvernement de l'Etat National vichyssois comme la Police Nationale (décidément), cela m'a toujours interpellé que l'on soit obligé d'adhérer à un ordre pour exercer une profession, être soumis non à des règles mais à des ordres, ce qui contrevient aux principes de libre adhésion et de démocratie interne (un homme/une voix) chers à la liberté d'association comprise dans la loi de 1901.

On revient toujours à l'aporie entre autonomie/an-hiérarchie et hétéronomie/hiérarchie à propos de laquelle j'ai écrit de nombreux billets.

Mais le pire, c'est cet article 47 du code de déontologie médicale auquel le CNO et le CDO des médecins m'ont renvoyé concernant le contrat médical que signent et qui lient le médecin traitant et son patient qui stipule: Hors le cas d'urgence et celui où il manquerait à ses devoirs d'humanité, un médecin a le droit de refuser ses soins pour des raisons professionnelles ou personnelles.
Lorsque le médecin estime devoir rompre unilatéralement le contrat médical, il peut fournir au patient les raisons de sa rupture mais n'est pas obligé de le faire.
Celles-ci lui étant strictement personnelles, et pouvant relever d'une clause de conscience, il n'a pas à les justifier.
Bienheureuse profession protégée qui n'oblige pas le praticien à rendre compte des raisons pour lesquelles il rompt unilatéralement le contrat médical médecin traitant/patient.
Non seulement, cette clause de conscience transforme le serment d'Hippocrate en serment d'Hypocrite mais de surcroit elle est totalement contradictoire à l'esprit contractuel puisqu'à sens unique et n'est pas donc pas synallagmatique (un contrat synallagmatique est une convention faisant naître à la charge des parties des prestations réciproques. Dans ce type de contrat, la cause de l'engagement d'une partie repose sur l'obligation de l'autre et réciproquement. Chaque partie est donc à la fois créancière et débitrice de l'autre).
Mais lorsque l'on sait par qui et pour qui a été conçu le droit français on peut sérieusement se poser la question de savoir si un tel type de contrat existe autrement que sur le papier.
N'étant pas juriste, je ne m'avancerais pas sur ce sujet mais je me renseignerai.
En attendant de faire le tri entre les complotistes et les cons-plotistes je vous laisse lire ce propos de Gérard Delépine.
Mais à système économique libéral, médecine libérale et bien entendu ordre libéral.

1a29230b1d1fe2cf61b638c8d3c68723.jpg, déc. 2020
Nous sommes loin, très loin du but, des objectifs et des missions d'une structure de l'ÉS à caractère médical, la SFSP.

Écrit après: une scientifique parle de Nicole Delépine et du CO.
Écrit après après: je cite parfois des articles parus sur le site France Soir qui n'est plus le journal que j'ai connu dans ma jeunesse et que d'autres organes de presse qualifie de complotiste.
Je vous laisse lire cet article et vous laisse juge de trier entre les complotistes et les cons-plotistes.
Pas simple...